Au fil du désastre
ROMANS-SUR-ISÈRE
Tirs de LBD40 par des policiers municipaux caillassés : pas de victime.
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MAINE-ET-LOIRE
Commissaire divisionnaire Franck Hemery, nouveau patron de la police nationale en Maine-et-Loire et depuis aujourd'hui chef simultané de la police judiciaire et la sécurité publique dans le département : « Il n’y a pas de violences policières »
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MEAUX
Le nouveau duo à la tête de la compagnie de gendarmerie de Meaux depuis août 2023 détaille ses priorités.
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LILLE
5 révoltés condamnés par le tribunal correctionnel de Lille dans l’affaire de l’incendie de l’hôtel de police municipale à Lille Grand Palais : 14 mois avec sursis pour deux d'entre eux, 18 mois dont 12 avec sursis probatoire pour le troisième, six mois de sursis pour les 2 derniers.
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CONFLANS SAINTE-HONORINE
Les 17 caméras déjà en fonction ? Pas suffisant ! Neuf caméras supplémentaires permettront sûrement de "sécuriser" encore plus l'espace public...
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NANTES
Blessé par un coup de feu tiré par un policier, un homme de 26 ans a été mis en examen pour "tentative de meurtre" sur personne dépositaire de l'autorité publique ce mercredi 23 août. Il est également mis en examen pour refus d'obtempérer, conduite sans permis et outrages à agent.
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TOURS
5 militants du collectif Dernière Rénovation, qui avaient aspergé de peinture orange la façade de la préfecture d'Indre-et-Loire pour dénoncer "l'inaction de l'État" face au réchauffement climatique, jugés devant le tribunal correctionnel de Tours.
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METZ
La World Naked Bike Ride interdite d'étape à Metz par la Préfecture.
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FRESNES
Un détenu retrouvé pendu dans sa cellule au centre pénitentiaire de Fresnes dans le Val-de-Marne. Une enquête est ouverte.
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TOULOUSE
Un automobiliste aurait tenté d'écraser des policiers après avoir refusé d'obtempérer à Toulouse. Un des fonctionnaires aurait ensuite ouvert le feu pour l'arrêter. Le chauffard serait blessé à l'épaule.
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VILLEVAUDÉ
Des habitants se plaignent de "PV à la volée". Si cette méthode est légale, le maire de la commune souhaiterait plus de pédagogie de la part de l'agent verbalisateur.
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SAINT-PAUL DE CHERBOURG
27 caméras de vidéosurveillance pour le collège "face aux incivilités".
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NANTES
Trois commissariats mobiles, dont deux dès ce soir samedi 19 août 2023, mis en place les soirs de match de Coupe du monde de Rugby pour faciliter le recueil des plainte
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LEZAY
Plusieurs centaines d’opposants aux bassines se sont élancés à vélo de Lezay, dans les Deux-Sèvres, pour rallier l’Agence de l’eau Loire-Bretagne à Orléans et lui demander l’arrêt des financements publics de ces retenues d’eau conçues pour les besoins agricoles
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LILLE
5 inculpés jugés au tribunal correctionnel de Lille, accusés d’avoir participé à l’incendie et aux dégradations de l’hôtel de police de Lille.
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BACQUEVILLE
ix-sept caméras filment la commune depuis juillet 2023. La vidéoprotection vise à dissuader les incivilités et aider à la résolution des enquêtes judiciaires, un investissement de 32 086€ dont 40% de subvention de l’État, et 1000€ d'entretien annuel
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FRANCE
Trois écoles de police, dont celle de Saint-Malo, ont été évacuées à cause d'une menace terroriste reçue à Nîmes, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 août 2023.
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ANNECY
Émeutes post-Nahel : Jugement prononçant la condamnation de deux jeunes Annéciens à 16 et 29 mois de prison ferme
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"C’est le ras-le-bol, la surcharge de missions… Depuis 2015, on a eu un enchaînement hors norme : les attentats, les manifestations contre la loi Travail, les gilets jaunes, le Covid, les retraites, les émeutes, et bientôt la Coupe du monde de rugby, les JO… Pendant les émeutes, on a eu des tirs à balles réelles contre un policier, 250 commissariats attaqués, 900 blessés, des pillages par des groupes organisés… Après ça, on pouvait imaginer qu’on allait remercier les policiers, en décorer quelques-uns. Au lieu de ça, on fait le procès de la police au travers de quelques affaires." - Grégory Joron (Unité-SGP Police)
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PARIS
Questionnaire infaisable, disputes et hurlements, placardisation… Plusieurs membres de la prestigieuse unité dénoncent des conditions de travail jugées mortifères, liées au management de leur commandante. Ces tensions auraient même affecté la qualité des relevés sur les scènes de crime.
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ISBERGUES
66 ans. Atteint par un tir d’arme de service : décédé
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MARSEILLE
Ouverture d'une nouvelle enquête du parquet concernant des violences policières.
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FRANCE
Émeutes : près de 1.300 jugements prononcés, 95 % de condamnations
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VAL-DE-BREY
Ouverture d’une information judiciaire après la grave blessure d’un homme en Lorraine
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NANTERRE
Manifestation pour appeler à « l’amnistie » des émeutiers condamnés.
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GRENOBLE
La préfecture de l’Isère sanctionnée pour utilisation « illégale » de drones
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PARIS
Au moins deux mille personnes dans une Marche contre les violences policières malgré l’interdiction
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PARIS
La France « conteste des propos qu’elle juge excessifs » et « infondés » d’un comité d’experts de l’ONU qui avait notamment dénoncé vendredi « l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre »
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PARIS
Le rassemblement en commémoration à Adama Traoré aussi interdit à Paris
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FRANCE
Lancement d'une pétition pour la formation des policiers aux droits humains
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MARSEILLE
22 ans. Atteint par un tir de LBD40, de Flasball ou de beanbags : éborgné
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MARSEILLE
22 ans. Atteint par un tir de LBD40 puis tabassé : hématome intra-cérébral, d’une fracture de la mâchoire, et d’une perte de la vision de l’œil gauche, d’où un coma, une semaine en réanimation, deux semaines en neurochirurgie, plus de 50 agrafes, défiguré et des souvenirs difficiles à vivre
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MARSEILLE
27 ans. Atteint par un tir de LBD40 : décédé
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Saint-Denis
21 ans. Atteint par un tir de LBD40 : éborgné
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Nanterre
17 ans. Flingué à bout portant lors d'un contrôle routier : décédé
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Fête du Travail, Paris
Journaliste. Bousculé et jeté à terre pour ne pas qu’il entende le matricule d’un Robocop insultant un manifestant
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Articles récents
05.07.2023 – Pétition : Pour une formation des policiers aux droits humains
Que faire quand certains membres des forces de l’ordre ne manifestent pas des comportements justes et respectueux vis-à-vis des personnes qu’ils sont amenés à contrôler ou à interpeller ? La
28.04.2023 – Gaz lacrymo : l’État empoisonne-t-il les citoyens ? Aucune étude d’envergure sur les effets à long terme
Le manifestant est-il soluble dans le gaz lacrymo ? Premier outil des forces de l’ordre pour la dispersion/répression des manifs, le gaz CS interroge de plus en plus la société
21.04.2023 – Des drones pour surveiller la manif : à quand les drones pour surveiller la police ?
Le préfet du Tarn a autorisé la gendarmerie à déployer des « dispositifs de captation d’images par aéronefs » pour la manif prévue samedi 22 avril contre le projet autoroutier A69. Une
07.04.2023 – Violences policières : un outil de répression du gouvernement français
Impossible de passer sous silence les violences policières illégitimes et illégales outrepassant l’entendement, qui se déroulent depuis plusieurs semaines… lire sources archives lire Beaucoup a été dit et écrit au
22.09.2021 – Un migrant hospitalisé pour une fracture à la jambe après un tir de LBD près de Dunkerque
Le 22 septembre au petit matin, Juanro Rasuli et sept autres exilés iraniens transportent un canot sur la plage près de Dunkerque, qui devait conduire une quarantaine de personnes au
17.09.2021 – Interpellation brutale d’une mère devant sa fille à Lille : les passants se mobilisent
lire sources archives lire pic.twitter.com/u22vuRzo5y — Kaazy (@Kaazyyyy) September 17, 2021 Vendredi midi, rue Pierre Mauroy. Récit de témoins : une maman accompagne sa jeune fille à vélo. La petite
Les dernières victimes recensées
Les dernières condamnations de policiers recensées
La carte des violences policières
OBSPOL, UN TRIPLE OBJECTIF
L’Observatoire des violences policière est une initiative militante abolitionniste qui vise à déconstruire le mythe sécuritaire de la « police, un mal nécessaire » instillé par notre société capitaliste : la police ou le chaos (l’anarchie, pour reprendre les termes couramment utilisé par les médias).
Non, la police n’est pas un mal nécessaire, elle est le bras armé de l’État capitaliste et doit être combattue comme telle, en tant qu’institution.
Racisme, impunité de la violence « légitime« , militarisation des forces de l' »ordre« , technosurveillance, mystique policière et spectacle médiatique, mythe de la « sécurité » (la criminalité créerait le besoin de police, alors que la présence de personnes non-blanches et pauvres est le principal déterminant de la taille des forces de police), coût social de police et inefficacité de l’institution en termes de résultats d’investigations et de décriminalisation de la société, tout cela et d’autres choses encore, milite pour l’abolition de la police.
ObsPol poursuit un triple objectif : social, sociologique et politique.
Un but social : libérer la parole et informer
- Créer un espace où les victimes puissent avoir la possibilité de partager leur récit ;
- Faire le lien entre les victimes de violences policières et les intervenants susceptibles de les aider ;
- Apporter une information pertinente aux victimes (qu’elles se soient déclarées ou non) et à leurs proches.
Un but sociologique : l’étude d’un phénomène de société
- Récolter et traiter des informations en nombre suffisant pour obtenir une vision plus globale, au-delà des cas individuels, de manière à évaluer ce phénomène des brutalités par le bras armé de l’État dans ses proportions réelles ;
- Examiner les rapports entre auteurs et victimes de violences policières en soulignant les typologies pertinentes des victimes, des lieux, des contextes etc. ;
- Établir un rapport statistique et qualitatif sur le sujet, sur la base des témoignages reçus et d’une analyse de la jurisprudence ;
- Assurer un suivi de l’évolution de ces faits de violences policières année après année afin d’en comprendre l’évolution en fonction du contexte politique, social et législatif.
- Étudier la jurisprudence afin d’établir d’éventuelles corrélations entre les plaintes des victimes devant les tribunaux et les jugements prononcés en leur faveur ou contre eux (cas de poursuite pour « rébellion »).
Un but politique : abolir la police
- Car, comme l’écrit Gwenola Ricordeau, professeure associée en justice criminelle à la California State University, « Qu’on ait ou non des griefs personnels à son égard, détester la police est une position politique. Dans une société capitaliste, raciste et patriarcale, choisir le camp des opprimé.e.s, des exploit.é.e.s et des tyrannisé.e.s, c’est compter la police parmi ses ennemis.«
- Promouvoir une généralisation de la démarche à l’échelle européenne afin, d’une part, d’élargir la base statistique d’étude et, d’autre part, de trouver les leviers nécessaires pour parvenir à l’abolition de la police sur le territoire de l’Union européenne.
AVERTISSEMENT
La mission que s’est fixée ObsPol est de recenser les cas de violences illégitimes, d’analyser les circonstances et le contexte précis de chacun, afin d’en dresser une carte, tant géographique que sociologique.
Les ressources d’ObsPol, un collectif de militants.es autogéré et autofinancé, ne permettent pas d’apporter une aide individuelle personnalisée aux victimes de flics en France. Toutefois, les faits qui nous sont rapportés à une fréquence toujours plus rapprochée nous touchent toustes, et nous avons le sentiment de ne pouvoir rester les bras croisés devant la cruauté de cet appareil répressif sans en être complice. Aussi, si nous identifions clairement l’État, la police et la Justice comme les responsables du désastre social, nous ferons tout ce qui est possible pour assurer une aide de première ligne à nos frères et sœurs atteint.e.s dans leur chair et dans leur âme par les coups du rouleau oppresseur.
Le travail d’ObsPol ne peut être réalisé que grâce à la collaboration des victimes, dont le témoignage essentiel recueilli via ce formulaire permettra, par compilation, comparaison des données et traitement statistique l’établissement de constats et la formulation de conclusions. Certains témoignages, d’une particulière gravité, ou dont les détails pourraient illustrer significativement une pratique généralisée, pourront être publiés ici, avec l’accord de leur auteur.rice et en anonymisant ce témoignage. Il est important de noter que :
- CONFIDENTIALITÉ : aucune des informations recueillies via le formulaire ne sera publiée dans notre rubrique « Vos témoignages » sans accord préalable et anonymisation du nom. Cette confidentialité est valable aussi bien au sein d’ObsPol (nos publications en ligne et papier) qu’à l’extérieur d’ObsPol : rien ne filtrera vers les services de police, les administrations, la justice etc. Vous seul.e pourrez demander communication à vous-même ou à votre avocat des détails transmis de votre agression. Vous ne pourrez jamais être inquiété.e du fait de votre témoignage à ObsPol.
- CONFIDENTIALITÉ ENCORE : les rapports périodiques présentant l’analyse des données statistiques recueillies et compilées, les conclusions et recommandations, ne mentionneront jamais aucune information nominative. S’il devait s’avérer nécessaire pour la démonstration de faire état de détails pouvant contribuer à révéler l’identité d’une victime, son accord préalable serait obtenu.
- SINCÉRITÉ ET OBJECTIVITÉ : l’exactitude des faits recueillis par vos témoignages est la clé de notre travail : comme toute étude sérieuse de phénomènes de société, notre démonstration est basée sur l’étude de faits qui révèlent des tendances, conduisent à une interprétation et à des conclusions; si nous avons une idée quant aux violences policières en Belgique, il nous appartient de prouver sa pertinence au regard de la réalité, ce que nous ne pourrons parvenir à faire qu’avec une confiance dans l’exactitude des données reçues. Aussi, quels que soient les 1312 sentiments qui vous animent, gardez à l’esprit au moment de compléter le formulaire que la crédibilité de notre étude dépend de vous : que grossir le trait ne ferait que discréditer ObsPol et les témoignages d’autres victimes.
Soyez donc nombreux.ses à soutenir notre démarche, qui n’est valable et pertinente que par le nombre et la qualité des témoignages reçus ! Si ObsPol n’est pas destiné à résoudre votre problème immédiat, votre concours pourrait contribuer à réduire le nombre des victimes futures.
COMMENT UTILISER CE SITE ?
1 – Lire pour reprendre confiance
- Lisez attentivement cette rubrique qui présente l’Observatoire, qui en est à l’origine et les raisons qui ont motivé cette initiative, ainsi que ses limites. Vous avez maintenant tous les éléments pour vous convaincre qu’ObsPol n’est pas une extension de la police ou du pouvoir judiciaire, mais bien une initiative indépendante digne de confiance ;
- Plongez dans les récits d’autres victimes à la rubrique « Vos témoignages » pour réaliser que vous n’êtes pas seul.e à avoir subi cette expérience injuste et traumatisante. Notez que les témoignages sont anonymes : seul un (faux) prénom est indiqué, les lieux ont été changés, et toute circonstance ou élément de nature à révéler l’identité d’un éventuel témoin tronqués. Gardez à l’esprit que seule un tout petit nombre de témoignages ont été publiés ici (avec l’accord de leur auteur), la partie émergée de l’iceberg…
- Enfin, jetez un coup d’œil sur les nouvelles dans la rubrique « Actualité » afin de vous convaincre de l’ampleur du phénomène dont vous êtes victime et, par là, de la nécessité d’agir… ;
2 – S’informer pour reprendre le contrôle
- Que faire dans votre situation ? Des dizaines de questions vous traversent sûrement l’esprit depuis l’incident, parmi lesquelles : Suis-je responsable de ce qu’ils m’ont fait ? Avaient-ils le droit de me brutaliser ainsi ? Dans quelle mesure les circonstances, le contexte de l’agression est-il important dans ma situation ? Allez à la rubrique « Vos questions » et trouvez dans la liste celles qui correspondent le mieux à votre cas. Lisez attentivement les réponses proposées, puis…
Examinez dans la rubrique « Vos droits » si les règles de droit concernant le fond tout comme la procédure mise en œuvre ont été effectivement appliquées à votre situation et réfléchissez le cas échéant aux démarches qui devraient être entreprises ;
- Prenez contact avec des professionnels à même de vous aider dans votre démarche tant de réflexion que d’action, en visitant nos « Liens » : vous y trouverez quantité de renvois vers des avocats, des professionnels de la santé, les sites des autorités concernées, des associations de soutien etc. Vous n’êtes pas seul.e, quelle que soit votre situation de détresse psychologique, physiologique, affective, matérielle, financière etc., il y aura toujours quelqu’un pour vous accompagner. Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, contactez-nous pour un entretien particulier via notre rubrique « Contact« .
3 – Agir, pour soi et pour les autres
- Agir, c’est avant tout témoigner ; rendez-vous sur la page du formulaire en ligne, lisez l’avertissement préliminaire, puis répondez aux questions qui vous sont proposées, avec le plus d’exactitude possible. Pour marquer l’importance cruciale d’apporter son témoignage, vous trouverez ce lien sur toutes les pages du site. Soyez confiant.e : tout ce que vous nous communiquerez restera confidentiel ;
- Agir, c’est aussi parler avec d’autres victimes de votre connaissance, leur permettre de faire le même cheminement que vous, de leur donner la possibilité d’apporter leur pierre à l’édifice abolitionniste d’ObsPol, de ne pas laisser leur souffrance dissimulée voire impunie, de faire reculer la violence flicarde. Chaque témoignage compte, chaque agression est intolérable, chaque violence perpétrée par l’autorité légitime DOIT être dénoncée, ne serait-ce que de manière anonyme, et ne pas rester confinée dans les archives de la police ou du Comité P.