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COLLECTIFS

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Nous sommes une poignée à avoir voulu donner un nom à notre combat. Nous avons commencé par réaliser une brochure d’information sur les armements du maintien de l’ordre, afin que chacunE sache ce qui pourrait un jour la/le blesser et puisse trouver les moyens de se prémunir de cette violence légale. Puis, de fil en aiguille, et après avoir rencontré ici ou là des personnes et collectifs luttant contre les violences policières et sécuritaires, nous avons voulu rendre cette lutte plus visible, contribuer à unir les volontés, et finalement constituer un collectif.

Babacar avait 27 ans. Tous les ans à la même période, les cicatrices se rouvrent, les sensations d’injustice et de colère s’intensifient. Les mêmes questionnements reviennent. Babacar était bon, aimant et aimé. Comment un homme peut-il être tué par la police quand ce sont les pompiers qui sont appelés au secours ? Comment une société peut-elle exister quand on en tue ses membres les plus fragiles et vulnérables ?

Un collectif qui dénonce les violences policières, recueille témoignages et documents, et propose un suivi des affaires de violences policières devant les tribunaux.

Fondé en 2010 par la famille de Lamine Dieng. Quelques temps après sa création, les familles de Abou Bakari Tandia, Tina Sebaa, Abdelhakim Ajimi, Mahamadou Marega  et des proches de Baba Traoré rejoignent le collectif. Quelques années plus tard, les familles de Youcef Mahdi et Mahamadou Marega s’associeront également à Vies Volées.

En 2011 Vies Volées co-organise avec d’autres familles victimes de crimes policiers une marche nationale  contre la répression et les violences policières. Cette marche a lieu à Paris, et pour la première fois en France lors de la Journée Internationale Contre la Brutalité Policière (JICBP). Depuis, chaque année en mars (pour cette journée internationale)  a lieu à Paris une marche nationale contre les violence policières.

« Cases Rebelles est un collectif noir anti-autoritaire composé actuellement exclusivement de femmes queers et trans. Le collectif a été créé en France en 2010. Nous participons/co-organisons des évènements politiques et culturels, nous produisons des articles, ainsi qu’une podcast mensuel autour des histoires, cultures et luttes des peuples noirs. Nos activités essaient de lutter contre toutes les formes de domination dans une perspective afrocentrée ; une approche que nous nommons PanAfroRévolutionnaire.

Nous croyons en l’amour, la bienveillance, l’auto-éducation, l’éducation populaire et la créativité révolutionnaire. Nous refusons les leaders.euses, les héro.ïnes, les icônes. Nous refusons catégoriquement la société du spectacle telle qu’elle se déploie à la télévision, les réseaux sociaux, etc. Nous croyons profondément à l’action collective dans toutes ses complexités. »

Collectif bordelais Contre les Abus Policiers

Le collectif vise à animer localement des actions concrètes et non violentes ayant pour objectifs :

  • le soutien à Myriam pour la réparation des préjudices subis ;
  • le soutien et l’orientation des victimes d’abus policiers qu’elles aient ou non transgressé la loi ;
  • la vigilance face aux dérives portant atteinte à nos droits fondamentaux ;
  • l’information de la population en rendant visibles les manquements, transgressions et abus des forces de l’ordre ;
  • la dénonciation de ces abus ;
  • la mise en réseau avec les autres organismes partageant ces objectifs, où qu’ils se trouvent.

Le C.L.A.P 33 appelle tout-e individu-e à contribuer à l’enrichir et à l’animer dans le respect des modalités et finalités ainsi déclarées.

Le Réseau Résistons Ensemble a été formé à la suite du forum de Saint-Denis le 26 mai 2002 au cours duquel s’étaient rencontrés des collectifs locaux (Lyon, Strasbourg, Rouen, Nantes, Draguignan etc.) ainsi que des individus et une série d’organisations et d’associations, tous décidées à œuvrer contre les violences policières et sécuritaires.

Résistons Ensemble n’est donc pas une organisation politique. Son but est d’informer, de briser l’isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto-organisation.

Il fallait bien terminer (peut-être provisoirement), cette aventure du Bulletin « Que fait la police ?«  Après la création de l’Observatoire des libertés publiques, le 6 avril 1994, un an jour pour jour après le véritable assassinat du jeune Makomé M’Bovolé (17 ans) au commissariat des Grandes Carrières, dans le 18èmearrondissement de Paris, bien connu pour sa tendresse immodérée envers la population issue de l’immigration colorée.

Nous étions bien seuls avec mon camarade Jean-Michel Mension (Alexis Violet), pour montrer la police de la République pour ce qu’elle est réellement, et non pas une troupe de gardiens de la paix destinée à apaiser les conflits au sein de la population.[…]

[Pas d’activité depuis 2014]

ASSOCIATIONS

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La politique brutale du gouvernement plonge aujourd’hui le pays dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie. Le territoire français est à nouveau le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées, au mépris de la liberté de manifester.

Ces derniers jours ont vu le retour des nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD et les grenades de désencerclement, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les Brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations et des verbalisations indiscriminées, du matraquage systématique et des violences gratuites et attentatoires à la dignité des personnes.

Face à cette nouvelle vague de répression violente de la population par les forces de l’ordre, la LDH sonne l’alarme.

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Chaque fois que des personnes seront violentées par les forces de l’ordre, chaque fois que les revendications sociales seront réprimées, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a un rôle essentiel à jouer. Seule, ou plus généralement avec des partenaires, elle s’est donc engagée dans des démarches d’observation citoyenne dans le cadre d’observatoires des libertés publiques et des pratiques policières, sur l’ensemble du territoire.

Malheureusement, les violences et les abus qui touchent plus particulièrement les quartiers populaires peuvent difficilement faire l’objet d’observations, faute de prévisibilité de l’intervention des forces de l’ordre, contrairement aux manifestations. Cependant, certains observatoires participent par exemple à des opérations de “testing” dans ces quartiers, pour dénoncer des verbalisations excessives, par exemple, ciblant très fréquemment des jeunes perçus comme noirs ou arabes. Ils peuvent aussi observer la pression mise lors de patrouilles des forces de l’ordre, tant dans ces quartiers que vis-à-vis de migrants, aux fins de documenter objectivement ces faits, d’imposer un regard citoyen sur les pratiques policières et de permettre une action auprès des institutions (Défenseur des droits, par exemple) comme des politiques ou pour sensibiliser le public. Ils peuvent aussi recevoir des témoignages, notamment des victimes et orienter celles-ci dans leurs démarches.

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Association créée en avril 2016 par des proches de victimes de violences policières, dont Amal Bentounsi, du collectif Urgence notre police assassine, fondé après la mort de son frère Amine Bentounsi en 2012.

Via un compte Facebook et Twitter, l’Observatoire, suivi par des dizaines de milliers de personnes, partage régulièrement des vidéos, photos et témoignages de victimes, parfois graves, d’interventions brutales de la police.

AVOCATS

INSTITUTIONS

Le Défenseur des droits est une autorité administrative indépendante.

Le Défenseur des droits a été créé en 2011. Il est inscrit dans la Constitution française.

Le Défenseur des droits a 2 missions :

  • Défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés
  • Permettre l’égalité de tous

« Le Défenseur des droits veille au respect des droits et libertés » – article 71-1 de la Constitution :

La loi a donné 5 missions au Défenseur des droits :

  • Lutter contre les discriminations et promouvoir l’égalité
  • Contrôler le respect de la déontologie par les professionnels de la sécurité

  • Orienter et protéger les lanceurs d’alerte

  • Défendre les droits des usagers des services publics

  • Défendre et promouvoir les droits de l’enfant

La Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) est l’Institution nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme française créée en 1947.

Assimilée à une Autorité administrative indépendante (AAI), elle est une structure de l’État qui assure en toute indépendance, auprès du Gouvernement et du Parlement un rôle de conseil et de proposition dans le domaine des droits de l’Homme, du droit et de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques.

La CNCDH, conformément aux Principes de Paris, fonde son action sur trois grands principes :

  • Indépendance
  • Pluralisme
  • Vigilance
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L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) est un département de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la Justice. Il est doté d’un conseil d’orientation chargé d’assurer l’indépendance de ses travaux. Il a comme activité principale la production et la diffusion de statistiques sur la criminalité et la délinquance. L’ONDRP inscrit ses travaux dans le cadre de la statistique publique et du code des bonnes pratiques de la statistique européenne.

L’ONDRP a notamment pour mission de recueillir les données statistiques relatives à la délinquance auprès de tous les départements ministériels et organismes publics ou privés ayant à connaître directement ou indirectement de faits ou de situations d’atteinte aux personnes ou aux biens.

A ce titre, il analyse et diffuse les données sur les crimes et délits enregistrés par les services de police et les unités de la gendarmerie nationales. Avec l’INSEE, il conçoit et exploite l’enquête nationale de victimation « Cadre de vie et sécurité ». Il a également la responsabilité de la production d’études sur l’évolution des phénomènes criminels à travers une approche multi-sources et, depuis le 1er janvier 2010, en y intégrant les données sur la réponse pénale produites par le ministère de la Justice.

Il organise la communication des résultats de ses études à travers des publications régulières.

RECHERCHE

Site de ressources documentaires et d’analyse critique animé par un réseau de chercheurs en sciences sociales : Laurent Mucchielli, Évelyne Baillergeau, Valérie Becquet, Pierre Berthelet, Xavier Crettiez, Christophe Daadouch, Etienne Douat, Renaud Epstein, Olivier Estèves, Virginie Gautron, Thierry Godefroy, Abdellali Hajjat, Marie Jauffret-Roustide, Martine Kaluszynski, Anne Kletzlen, Michel Kokoreff, Véronique Le Goaziou, Tanguy Le Goff, Françoise Lorcerie, Laurence Leturmy, Virginie Malochet, Mostefa Maouene, Arnaud Mercier, Marwan Mohammed, Christian Mouhanna, Pierre Piazza, David Puaud, Sacha Raoult, Adrien Roux, Grégory Salle, Isabelle Sommier, Vincent Tiberj, Maryse Tripier, Stéphane Vaquéro, Livia Velpry.