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Agressions

Un homme noir, 28.07.2025. Brutalisé – Bobigny

28 juillet 2025 – Bobigny
Clé d’étranglement alors qu’il est menotté, plaquage à terre, coup de poing, Taser à répétition : arrêté et perquisitionné

À Bobigny, des policiers ont commis des violences sur un homme noir: clé d’étranglement alors que la victime est menottée dans le dos, coups de poing au visage, coups de taser… Il s’agirait des mêmes agents qui avaient menacé de tazzer Aly Diouara.

Un flic commence par essayer de faire tomber l’homme, déjà menotté dans le dos, et n’héiste pas à le prendre par le cou par derrière (“clé d’étranglement”), s’y reprenant à plusieurs fois pour le mettre à terre. Une fois au sol, un bon coup de poing dans le museau, pour faire bonne mesure…

C’est comme ça qu’on tue chef ?

Pendant ce temps-là, les collègues vaquent à leurs petites affaires sans se préoccuper de ce que fait leur camarade. Certains d’entre eux s’occupent aussi de menacer les gens autour qui commencent à s’inquiéter des cris de la victime et les maintenir à distance.

Une fois un peu moins résistant après plusieurs décharges de Taser, ils l’emmènent perquisitionner chez lui dans l’immeuble en face. Qui sait ce qui c’est passé ensuite entre quatre murs ?

Soutien et Justice à la personne victime de ces bourreaux censés nous protéger !
Violences physiques
X
Arrestation
 Détention
 XBousculade / projection
 Plaquage ventral mise à plat-ventre / décubitus ventral
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
XClés aux bras douloureuses
XCoups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
XCoups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
XÉtranglement
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 “Tamponnage » / “Parechocage“ (percussion par un véhicule de police)
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
XUsage de Taser
 Usage de tranquillisants
 Expulsion
 Disparition
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation d’entrave à la circulation
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
XAgressivité, manque de respect, insultes
 Intimidation, chantage, menaces
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
XIntimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
XAppel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Position inconfortable prolongée
 Non-assistance à personne en danger
 Prise de photos, empreintes, ADN
 Menace avec une arme de poing
 Tir dans le dos
 Charge sans avertissement
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Course-poursuite
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Intervention dans un lieu privé
 Problèmes de santé mentale
 Harcèlement
 Fouille
XPerquisition
 Violences de la part de collègues policiers
XPassivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Confiscation, détérioration, destruction des effets personnels
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Complaisance des médecins

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  • Avocats :
  • Collectifs :
  • Cagnotte :

Bravo à la personne qui a filmé ces fils de rien dans l’exercice de leur miction !

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Agressions

Lisa et Lyes, 27.07.2025. Brutalisés, arrêtés et poursuivis – Paris

27 juillet 2025 – Tour de France – Paris
Entre 18 et 30 ans. GAVés 22 heures, poursuivis et condamnés pour un drapeau palestinien sur le Tour de France
Muselage des voix pro-Palestine sur le Tour de France 2025

Lisa :

“C’est juste ici qu’on s’est faits interpeller, puis garder à vue pendant 22 heures pour avoir accroché un drapeau de la Palestine sur un bandeau de signalisation sur le parcours du Tour de France.

Les policier nous ont vus nous ont vus avec un drapeau de la Palestine, on les a vus annoncer quelque chose au talkie-walkie, j’imagine à leurs supérieurs. Juste en face, il y avait un drapeau des États-Unis, mais visiblement il n’a pas posé problème aux policiers.

Ils m’ont poussé vers la porte, ils m’ont mis les mains dans le dos avec l’usage de la force pour me menotter.

On nous a pris nos ADN, nos empreintes et ils ont pris des photos de nous sans jamais nous dire qu’on avait le droit de refuser.

La question palestinienne, c’est un vrai baromètre du niveau et de l’état des lieux de la liberté d’expression et de toutes les libertés individuelles en France. On voit bien que juste en affichant un drapeau de la Palestine dans une compétition sportive où elle a été empêchée de concourir, on peut être mis en garde à vue, interpelés.

Lyes :

“En arrivant au commissariat, dans les 10 secondes qui ont suivi mon arrivée, j’ai entendu les policiers bien parler du motif pour lequel j’étais là, et ils ont crié “Palestine, Palestine, va te faire enculer, Palestine”, mot pour mot.

Dabord on m’a accusé d’avoir mis une droite à un policier, ensuite ç’a été violences en réunion contre personne dépositaire de l’autorité publique. Au final on m’annonce un stage de citoyenneté de deux jours. pour ces mêmes faits.

Juste avant que notre avocate vienne nous voir bien entendu.

Tout procès-verbal qui a été rédigé pendant la garde à vue, on nous l’a jamais présenté avant de le signer, parce qu’ils ne pouvaient pas tourner leur ordinateur.

Moi j’ai une question à poser aux autorités : reconnaître la Palestine, mais avec quel drapeau du coup, si on n’a même pas le droit d’arborer ce drapeau-là ?

Violences physiques
X
Arrestation
 XDétention
 XBousculade / projection
 Plaquage ventral mise à plat-ventre / décubitus ventral
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 Clés aux bras douloureuses
 Coups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 “Tamponnage » / “Parechocage“ (percussion par un véhicule de police)
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
 Usage de tranquillisants
 Expulsion
 Disparition
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation d’entrave à la circulation
 Accusation de rébellion
XAccusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
XAgressivité, manque de respect, insultes
XIntimidation, chantage, menaces
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation ou arrestation des témoins
XObstacle à la prise d’images
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Position inconfortable prolongée
 Non-assistance à personne en danger
XPrise de photos, empreintes, ADN
 Menace avec une arme de poing
 Tir dans le dos
 Charge sans avertissement
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Course-poursuite
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Intervention dans un lieu privé
 Problèmes de santé mentale
 Harcèlement
 Fouille
 Perquisition
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
XMensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
XConfiscation, détérioration, destruction des effets personnels
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Complaisance des médecins
  • 28.07.2025 – Fin de GAV; condamnation à un stage de citoyenneté de 2 jours à effectuer en octobre
  • 27.07.2025 – Agression, arrestation et début de GAV pour Lisa et Lyes
  • Avocats :
  • Collectifs :
  • Cagnotte :

[Source : L’Humanité]

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Un cycliste, 23.07.2025. Projeté à terre et condamné

23 juillet 2025 – Valence
31 ans. Projeté à terre, violemment interpellé, poursuivi et condamné : 8 mois avec sursis, interdit d’enceintes sportives et 500 euros de dommages et intérêts au flic qui l’a fait tomber
17ème étape du Tour de France

Un homme, à vélo, a été violemment interpellé mercredi, alors qu’il tentait de franchir la ligne d’arrivée de la 17e étape du Tour de France, à Valence, alors que les cyclistes étaient à moins d’1 kilomètre.

À quelques minutes avant l’arrivée au sprint du peloton, il cherchait à franchir à vélo la ligne d’arrivée. Un agent de l’organisation lui donne un coup de poing sur la nuque, puis un policier le pousse violemment pour le faire chuter. À terre, il est interpellé immédiatement par le policier et l’agent de l’organisation.

Il a été condamné en comparution immédiate à 8 mois de prison avec sursis  pour « entrée sur une aire de compétition sportive troublant le déroulement de la compétition, refus d’obtempérer et violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Il doit aussi verser 500€ de dommages et intérêts au CRS légèrement blessé qui l’a intercepté.

Déjà « condamné à trois reprises », il a également l’interdiction d’entrer dans une enceinte sportive pendant cinq ans,

Violences physiques
 XArrestation
 XDétention
 XBousculade / projection
 Plaquage ventral mise à plat-ventre / décubitus ventral
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 Clés aux bras douloureuses
XCoups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 “Tamponnage » / “Parechocage“ (percussion par un véhicule de police)
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
 Usage de tranquillisants
 Disparition
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation d’entrave à la circulation
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
 Agressivité, manque de respect, insultes
 Intimidation, chantage, menaces
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Position inconfortable prolongée
 Non-assistance à personne en danger
 Prise de photos, empreintes, ADN
 Menace avec une arme de poing
 Tir dans le dos
 Charge sans avertissement
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Course-poursuite
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Intervention dans un lieu privé
 Problèmes de santé mentale
 Harcèlement
 Fouille
 Perquisition
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Confiscation, détérioration, destruction des effets personnels
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Complaisance des médecins
  • 25.07.2025 – Condamnation en comparution immédiate à huit mois de prison avec sursis, interdiction d’entrer dans une enceinte sportive pendant cinq ans et 500 euros de dommages et intérêts au “fonctionnaire victime” pour “entrée sur une aire de compétition sportive troublant le déroulement de la compétition, refus d’obtempérer et violence sur personne dépositaire de l’autorité publique”
  • 23.07.2025 – Agression du cycliste
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Un cycliste, 18.07.2025. Percuté et tabassé – Fréjus

18 juillet 2025 – Fréjus
Entre 18 et 30 ans. Coursé par une voiture de police, percuté par une autre, puis tabassé après l’accident

Sur la vidéo d’un groupe de jeunes filmant depuis une voiture, on voit la voiture de police s’élancer à contre-sens depuis une station service de l’autre côté de la route, traverser à vive allure la voie pour se retrouver dans le sens de circulation puis s’arrêter en queue-de-poisson devant la voiture depuis laquelle les personnes filment.

On voit alors qu’une autre voiture, venue en sens contraire, a fait barrage au cycliste et l’a renversé sur le trottoir.

Immédiatement, des flics sortent de cette voiture et se précipitent sur le cycliste pour le bourrer de coups et lui attacher les mains.

Le cycliste a probablement été arrêté, on n’en sait pas plus pour l’instant…

Violences physiques
 Bousculade / projection
X
Coups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
XCoups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Clés aux bras douloureuses
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Plaquage ventral / mise à plat-ventre / décubitus ventral (DV)
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
X“Tamponnage” (percussion par un véhicule de police)
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
 Usage de tranquillisants
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation d’entrave à la circulation
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
 Prise de photos, empreintes, ADN
 Menace avec une arme de poing
 Tir dans le dos
 Charge sans avertissement
XCourse-poursuite
XAgressivité, manque de respect, insultes
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Problèmes de santé mentale
 Non-assistance à personne en danger
 Harcèlement
XArrestation
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation, chantage, menaces
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
 Perquisition
 Fouille
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Détention
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Complaisance des médecins
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Position inconfortable prolongée

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  • Vidéo de témoins publié sur FB
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[Source : Merci aux témoins qui ont filmé la scène !]

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Agressions

Amine, 16.07.2025. Frappé et arrêté – Toulouse

16 juillet 2025 – Toulouse
Entre 18 et 30 ans. Frappé, menotté, 24h de GAV : en attente de procès
Tour de France 2025

Amine a été interpellé par la police, en pleine arrivée, de la 7e étape du Tour de France à Toulouse, alors qu’il portait un tee-shirt “Israel out of the Tour“, tout en hurlant “Israël sur le Tour, le Tour se rend complice“, pour protester contre la présence de la formation Israel-Premier Tech, sur le Tour de France 2025.

Il s’est fait frapper, menotter, a passé 24 heures en GAV et va avoir un procès.

“J’ai protesté contre la présence de l’équipe israélienne ‘Israël Premier tech’ au tour de France. En 2025 alors qu’il y a un génocide en cours à Gaza, la France laisse participer une équipe israélienne au tour de France. Je trouve cela insupportable, et c’est pour cela que j’ai décidé de protester avec un tee-shirt qui demande l’exclusion de l’équipe israélienne.”

“Je rappel qu’en 2022 les équipes russes ont été exclu à cause de la guerre en Ukraine.

[…]L’équipe israélienne est financé par un milliardaire qui soutien Benjamin Netanyahu et l’exclusions des Palestiniens, des territoires occupés.”

“Ça fait 2 ans que les voix pour la Palestine sont criminalisés. Au début les manifestations pour la Palestine étaient interdites. Maintenant dès qu’un drapeau ou un keffieh est brandi les manifestants sont contrôlés, fouillés et parfois même, emmenés en garde vue.”

Violences physiques
X
Arrestation
 XDétention
 XBousculade / projection
 Plaquage ventral mise à plat-ventre / décubitus ventral
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 Clés aux bras douloureuses
XCoups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 “Tamponnage » / “Parechocage“ (percussion par un véhicule de police)
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
 Usage de tranquillisants
 Disparition
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation d’entrave à la circulation
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
 Agressivité, manque de respect, insultes
 Intimidation, chantage, menaces
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Position inconfortable prolongée
 Non-assistance à personne en danger
 Prise de photos, empreintes, ADN
 Menace avec une arme de poing
 Tir dans le dos
 Charge sans avertissement
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Course-poursuite
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Intervention dans un lieu privé
 Problèmes de santé mentale
 Harcèlement
 Fouille
 Perquisition
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Confiscation, détérioration, destruction des effets personnels
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Complaisance des médecins
  • 17.07.2025 – Fin de GAV
  • 16.07.2025 – Agression d’Amine; GAV
  • Avocats :
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  • Cagnotte :
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Agressions

Une journaliste, 18.06.2025. 32 heures de GAV – Paris XI

18 juin 2025, siège d’Exxelia Technologies, 93, rue Oberkampf – Paris XI
Journaliste. Arrêtée, détenue 32 heures en GAV, renouvelée après son refus de déverrouiller son téléphone et donner son ADN
Manifestation devant le siège du marchand d’armes Exxelia technologies contre la vente d’armes à Israël

Parmi les 7 personnes arrêtées puis placées en garde à vue, une journaliste du média en ligne Blast, qui couvrait l’évènement :

« Dans le cadre d’une enquête sur les ventes d’armes en Israël, notre reporter couvrait une manifestation menée au siège de l’entreprise d’armement Exxelia, visée par une plainte pour complicité de crimes de guerre et homicide ».

Une heure après l’annonce de la garde à vue de sa journaliste, Blast a informé de la prolongation de celle-ci, indiquant être « stupéfait ». D’autant que la décision avait été prise « suite à son refus de communiquer les codes de son téléphone, saisi par les policiers, afin de protéger ses sources . C’est une atteinte grave et injustifiable à la liberté d’informer » et demande « sa libération immédiate. Une journaliste de Blast dort derrière les barreaux notre reporter a commis l’irréparable : elle exerçait son métier. C’est en France, aujourd’hui, cette nuit  »

Le parquet invoque « des faits de participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et dégradations volontaires en réunion, à la suite de l’introduction sur le site de l’entreprise Exxelia ». « Le portail étant déjà dégradé (à cause) d’un précédent attroupement », les manifestants « ont réussi à s’introduire dans le site de l’entreprise et ont causé des dégradations et des tags dans les parties communes »

La GAV de la journaliste a été prolongée après son refus de déverrouiller son téléphone et de donner son ADN.

Violences physiques
 Bousculade / projection
 Coups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Clés aux bras douloureuses
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Plaquage ventral / mise à plat-ventre / décubitus ventral (DV)
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 “Tamponnage” (percussion par un véhicule de police)
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
 Usage de tranquillisants
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
 Menace avec une arme de poing
 Charge sans avertissement
 Course-poursuite
 Agressivité, manque de respect, insultes
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Complaisance des médecins
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Position inconfortable prolongée

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Agressions

Ali, 23.05.2025. Arrêté arbitrairement, injurié – Valence

23 mai 2025 – place Latour-Maubourg, Valence
La quarantaine. Sorti de manif par le bras, contrôlé, fouillé, tutoyé, injurié…

Ce 23 mai, lors d’une soirée publique par l’Association valentinoise étudiante (AVE) à l’occasion des dix ans du café étudiant de l’université de Valence, Ali raconte s’être fait attraper par le bras et avoir été extrait de la foule par un policier.

“Il m’a dit ‘C’est pour un contrôle’ et ne m’a pas expliqué pourquoi. J’ai sorti mon passeport, c’est un passeport français mais protégé par une pochette verte. Il ne l’a même pas ouvert et m’a dit que je n’étais pas le bienvenu ici, que je devais rentrer chez moi. Il m’a attrapé et a dit ‘Barre-toi sinon je te casse la gueule’, j’étais effrayé.”

D’après Ali le policier en question a ensuite fouillé son sac et confondu un livre qui s’y trouvait avec le Coran : “Il m’a dit ‘Je pisse sur ton livre’.”

Trois jours plus tard, le quadragénaire est allé porter plainte au commissariat de Valence. L’enquête est en cours mais depuis cette soirée, Ali assure avoir “peur des policiers” et changer de trottoir lorsqu’il en croise.

Une plainte contre X a été déposée le 26 mai au commissariat de Valence (Drôme) “injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par une personne chargée de mission de service public”

Face à ces accusations, le maire de Valence, Nicolas Daragon, soutient ses agents et leur “réitère (sa) pleine confiance et n’exclut pas la possibilité que la ville de Valence dépose plainte contre ces fauteurs de trouble pour dénonciation calomnieuse”.  Il rappelle s’être rendu lui-même à la soirée et affirme qu’il n’y a eu “aucun propos déplacé, aucune insulte ou comportement inapproprié.” Il explique que ce sont des organisateurs de la soirée étudiante qui ont contacté la police municipale. “Les organisateurs ont signalé la présence de plusieurs individus qui se sont manifestement introduits dans cette soirée sans y avoir été conviés”. Les policiers municipaux ont donc “procédé à l’extraction de ces individus. Elle s’est faite sans difficulté particulière et dans le respect des procédures.”

Nicolas Daragon réaffirme d’ailleurs sa pleine confiance aux agents qui “font preuve d’un grand professionnalisme en toutes circonstances”. La ville de Valence n’exclut pas de porter plainte pour dénonciation calomnieuse.

Police raciste, justice pour Ali !
Violences physiques
 Arrestation
 Détention
X
Bousculade / projection
 Plaquage ventral mise à plat-ventre / décubitus ventral
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 Clés aux bras douloureuses
 Coups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 “Tamponnage » / “Parechocage“ (percussion par un véhicule de police)
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
 Usage de tranquillisants
 Disparition
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation d’entrave à la circulation
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
XAgressivité, manque de respect, insultes
XIntimidation, chantage, menaces
XContrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Position inconfortable prolongée
 Non-assistance à personne en danger
 Prise de photos, empreintes, ADN
 Menace avec une arme de poing
 Tir dans le dos
 Charge sans avertissement
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Course-poursuite
 Propos sexistes
 Propos homophobes
XPropos racistes
 Intervention dans un lieu privé
 Problèmes de santé mentale
 Harcèlement
XFouille
 Perquisition
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
XMensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Confiscation, détérioration, destruction des effets personnels
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Complaisance des médecins
  • 26.05.2025 – Dépôt de plainte contre X au commissariat de Valence pour “injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par une personne chargée de mission de service public”
  • 23.05.2025 – Agression sur Ali
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Agressions

Halim A., 00.06.2024. MICASé – Paris

Juin 2024 – Paris
44 ans. Mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance et assignation à résidence

Halim découvre qu’il st visé par une “Micas“, une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance) alors qu’il est à l’aéroport d’Orly, au moment d’embarquer pour partir en vacances en Tunisie avec sa famille le 11 juillet. Cet arrêté prévoyait qu’il pointe chaque matin au commissariat du XIIIe arrondissement, lui interdisait de s’approcher des sites et épreuves Olympiques, avec des cartes par date, tout comme la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, le 26 juillet.

La version de l’État

L’État le considérait depuis fin juin 2024 comme  « une menace pour l’ordre et la sécurité publics » et l’avait assigné à résidence, sans qu’il  soit au courant ! L’arrêté MICAS reprend mot pour mot des accusations d’une assignation à résidence de 2015, que le Conseil d’État avait déjà annulée, pour la première fois depuis la proclamation de l’état d’urgence, qui le désignait comme « délinquant multirécidiviste », adhérant à l’islam radical, et connu pour des faits commis entre 1994 et 2015, sans la moindre trace de condamnation ou jugement.

interpellé à la sortie de chez son avocat, à Paris, et placé en garde à vue à deux reprises, Halim avait été condamné par le tribunal judiciaire de Paris, pour avoir circulé au-delà des quartiers autorisés par la fameuse mesure (pour avoir passé le périphérique, sans autorisation pour se rendre dans le Val-de-Marne). Il devait notamment pointer quatre fois par jour au commissariat.

Il a fait appel de sa condamnation et a été relaxé compte tenu de l’illégalité de la mesure administrative.

La version de la justice

Selon le tribunal administratif :

« En dépit du contexte de menace terroriste particulièrement élevée sur le territoire français, il n’est pas prouvé que le comportement de l’intéressé constituerait une menace d’une particulière gravité pour la sécurité et l’ordre publics »

Ses avocats :

“On reprochait trois choses à notre client. D’abord de faire partie d’une mouvance islamiste radicale, ensuite d’avoir pris des photos du dispositif policier à proximité du domicile d’un journaliste de Charlie Hebdo, enfin d’être impliqué dans un trafic de véhicules volés, en lien avec une entreprise terroriste. Le Conseil d’État a rejeté un à un ces arguments. Son appartenance à cette mouvance ne reposait que sur des affirmations d’autorité, comme tout le reste Sa présence à proximité du domicile du journaliste s’explique par le fait que sa mère vit à 100 m de la rue où il a été photographié et qu’il attendait sa femme pour s’y rendre. L’administration s’est par ailleurs contredite sur bien des points. Enfin, nous avons démontré qu’il était surtout victime d’un trafic de véhicules volés et que ce trafic était sans lien avec une entreprise terroriste.”

“C’est la décision que nous attendions. Ces poursuites n’auraient jamais dû avoir lieu compte tenu de l’illégalité de la mesure administrative. Et c’est suffisamment rare pour être souligné, la justice lui accorde un dédommagement, qui n’est toutefois pas satisfaisant, au vu de la mobilisation depuis plusieurs mois pour uniquement obtenir que justice soit rendue. “

Halim :

« Je suis gérant d’une société de dépannage de deux-roues, j’ai deux employés »

Il réclame désormais au ministre Bruno Retailleau devant le tribunal administratif, 30 000€ de réparation pour le préjudice subi, tant pour son image que pour les gardes à vue, perquisitions et l’annulation de ses vacances en famille.

Violences physiques
 Coups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Clés aux bras douloureuses
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Plaquage ventral / mise à plat-ventre / décubitus ventral (DV)
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 “Tamponnage” (percussion par un véhicule de police)
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Menace avec une arme de poing
 Agressivité, manque de respect, insultes
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Complaisance des médecins
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Position inconfortable prolongée
  • 29.04.2025 – Annulation par la Cour d’appel de la condamnation à trois mois de prison pour avoir bravé, durant les JO, une assignation à résidence, condamnation de l’État à verser 972 € de dédommagement à Halim pour la procédure
  • 25.07.2024 – Annulation de l’arrêté par le tribunal administratif de Paris, condamnation de l’État à verser 1500€ à Halim
  • 00.06.2024 – Arrêté MICAS contre Halim
  • 22.01.2016 – Suspension de l’assignation à résidence d’Halim par le Conseil d’État et condamnation de l’État à lui verser 1500 €
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Agressions

14 militants écologistes, 20.06.2023. Arrêtés et détenus – Loire-atlantique

DATE – LIEU
AGE. VIOLENCES : RÉSULTATS
Violences physiques
 Coups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Clés aux bras douloureuses
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Plaquage ventral / mise à plat-ventre / décubitus ventral (DV)
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 “Tamponnage” (percussion par un véhicule de police)
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Menace avec une arme de poing
 Agressivité, manque de respect, insultes
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Complaisance des médecins
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Position inconfortable prolongée

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Agressions

Frédéric Vuillaume, 05.12.2021. Arrêté – Dijon

5 décembre 2020 – Dijon
49 ans. Arrestations à répétition, 7 GAV en deux ans soit plus de 140 heures de GAV, perquisitions, saisies, intimidations, 12 amendes et trois procès, tous gagnés…

Frédéric Vuillaume a 49 ans. Il habite à Besançon où il est agent d’entretien dans un lycée depuis plus de 20 ans. En plus de son activité professionnelle, il est un militant de longue date, syndiqué à Force Ouvrière. Ce père de famille n’avait jamais eu à faire à la police ni à la justice avant de s’impliquer dans le mouvement des Gilets jaunes.

Sa participation pacifique au mouvement a donné lieu à de nombreuses gardes à vue, arrestations, amendes et poursuites en justice. Son histoire est emblématique du harcèlement dont certains manifestants pacifiques peuvent faire l’objet en France.

17 novembre 2018 – Gilets jaunes

Frédéric participe au premier rassemblement du mouvement des Gilets jaunes, sur un rond-point à Besançon. Tous les samedis à partir de cette date, il portera son gilet jaune, mégaphone à la main.

27 décembre 2018 – Gilets jaunes

La police arrête Frédéric à une manifestation du mouvement des Gilets jaunes. Il passe huit heures en garde à vue pour « organisation d’une manifestation non déclarée » et « participation à un rassemblement susceptible de troubler l’ordre public ». Il est remis en liberté sans inculpation.

27 février 2019

Frédéric est de nouveau convoqué au commissariat. La police l’informe qu’il fait l’objet d’une enquête pour : participation à un « groupement en vue de la préparation de violences », « entrave à la circulation et organisation d’une manifestation non déclarée ». Il est détenu pendant plus de cinq heures avant d’être libéré, sans inculpation.

28 février 2019

À 06:30 du matin, la police perquisitionne son domicile et saisit son téléphone, son ordinateur portable et celui de son ex-épouse. Il passe ensuite 12 heures en garde à vue pendant laquelle les policiers l’interrogent au sujet de ses publications sur Facebook. Ils affirment qu’il est l’un des organisateurs des manifestations non déclarées alors qu’il se contente de partager des informations sur les réseaux sociaux. Une fois encore, aucune poursuite n’est engagée à l’issue de cette garde à vue.

13 mars 2019

Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Christophe Castaner, est en déplacement à Besançon. À cette occasion, plusieurs Gilets jaunes manifestent pour dénoncer notamment les violences policières. À ce titre, Frédéric scande alors à haute-voix, avec les autres manifestants : « Castaner assassin ! » Un slogan qui lui vaut 24 heures de garde à vue et une condamnation pour outrage. Après deux ans de procédures judiciaires, le 23 mars 2021, la Cour de cassation a annulé sa condamnation.

17 décembre 2019 – Manif Retraites

Il est arrêté lors d’une manifestation contre la réforme du système des retraites et passe 24 heures en garde à vue pour « entrave à la circulation ». Des poursuites sont engagées.

9 janvier 2020 

Il est placé en garde à vue après avoir participé à deux actions visant à ralentir le trafic routier afin de protester contre la réforme du système des retraites. Il passe 24 heures en garde à vue pour « entrave à la circulation ». Des poursuites sont aussi engagées et les deux affaires – 17 décembre et 9 janvier – sont regroupées.

29 juin 2020

La décision dans les deux affaires relatives au délit d’entrave à la circulation tombe : Frédéric est relaxé.

5 décembre 2020 – Manif Sécurité globale

Il participe à une manifestation contre la proposition de loi « Sécurité globale » à Dijon. Il est arrêté et placé en garde à vue pendant 44 heures et poursuivi pour délit d’« attroupement ». Son procès débutera le 20 mai 2021.

Deux ans de harcèlement. L’acharnement se poursuit : Frédéric est maintenant poursuivi pour sa participation à une manifestation contre la proposition de loi « Sécurité Globale».  

C’était le 5 décembre à Dijon. Au moment de quitter le rassemblement, il a demandé son chemin à la police. C’est là qu’il a été arrêté. Il passera 44 heures en garde à vue et sera accusé du délit d’« attroupement ».

La loi autorise les forces de l’ordre à disperser un rassemblement susceptible de troubler l’ordre public (attroupement) après deux sommations. Les manifestants qui ne se dispersent pas suite à ces sommations peuvent voir leur responsabilité pénale engagée. Cette loi est utilisée de façon abusive et disproportionnée. Le 5 décembre, Frédéric manifestait de façon pacifique. Il risque aujourd’hui jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.

Avant 2018, ce père de famille n’avait jamais eu à faire à la police, ni à la justice. Ces interpellations et procès ne sont pas anodins : passer des heures en détention laisse des traces, attendre des procès est source de stress… cet acharnement est une forme de violence qui peut avoir des effets dévastateurs. Des violences qu’on ne voit pas mais qui sont bien réelles. En deux ans, Frédéric a passé plus de 140 heures en gardes à vue

« C’est une victoire de la démocratie contre la répression policière et judiciaire », se réjouit Frédéric à la sortie du tribunal de Dijon ce matin du 20 mai 2021. Il y est sorti le poing levé, entonnant un célèbre chant des Gilets jaunes dont il est une figure à Besançon et au-delà. Il vient d’être acquitté pour la troisième fois en moins d’un an. Il savoure cette nouvelle victoire devant ses soutiens, réunis à l’appel d’Amnesty International, qui a fait de son cas un symbole des menaces qui pèsent aujourd’hui en France sur la liberté de manifester, et de la section Doubs de son syndicat, Force Ouvrière.

Violences physiques
 Bousculade / projection
 Coups de pieds, coups de poings, gifles
 Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage
 Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e
 Coups sur les oreilles
 Étranglement
 Clés aux bras douloureuses
 Doigts retournés
 Arrosage
 Morsures de chien
 Plaquage ventral / mise à plat-ventre / décubitus ventral (DV)
 “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux)
 “Tamponnage” (percussion par un véhicule de police)
 Tirage par les cheveux
 Serrage douloureux des colsons ou des menottes
 Tirage par les colsons ou des menottes
 Sévices sexuels
 Usage de gants
 Usage d’arme à feu
 Usage de “Bean bags” (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb)
 Usage de FlashBall
 Usage de grenade assourdissante
 Usage de grenade de désencerclement
 Usage de grenade lacrymogène
 Usage de LBD40
 Usage de matraques
 Usage de spray lacrymogène
 Usage de Taser
 Usage de tranquillisants
Violences psychologiques
 Accusation de trouble à l’ordre public
 Accusation d’entrave à la circulation
 Accusation de rébellion
 Accusation de coups à agent
 Accusation de menace à agent
 Accusation d’injure à agent
 Accusation de manque de respect
 Accusation de refus d’obtempérer
 Prise de photos, empreintes, ADN
 Menace avec une arme de poing
 Tir dans le dos
 Charge sans avertissement
 Course-poursuite
 Agressivité, manque de respect, insultes
 Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet
 Propos sexistes
 Propos homophobes
 Propos racistes
 Problèmes de santé mentale
 Non-assistance à personne en danger
XHarcèlement
XArrestation
 Violences de la part de collègues policiers
 Passivité des collègues policiers
 Défaut ou refus d’identification des policiers
 Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation
XIntimidation, chantage, menaces
 Intimidation ou arrestation des témoins
 Obstacle à la prise d’images
 Refus de prévenir ou de téléphoner
 Refus d’administrer un éthylotest
 Refus de serrer la ceinture pendant le transport
 Refus d’acter une plainte
 Refus de soins ou de médicaments
XPerquisition
XFouille
 Mensonges, dissimulations, disparition de preuves
 Déshabillage devant témoins de l’autre sexe
 Flexions à nu devant témoins
 Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention
 Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention
 Pression pour signer des documents
 Absence de procès-verbal
XDétention
 Privations pendant la détention (eau, nourriture)
 Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière)
 Complaisance des médecins
 Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière)
 Position inconfortable prolongée
  • 20.05.2021 – Acquittement pour délit d’« attroupement »délit d’« attroupement » par le tribunal correctionnel de Dijon
  • 23.03.2021 – Annulation par la Cour de cassation de la condamnation pour outrage
  • 05.12.2020 – 44 heures de GAV; poursuite pour délit d’« attroupement »
  • 29.06.2020 – Relaxe dans les deux affaires d’« entrave à la circulation »
  • 09.01.2020 – 24 heures de GAV pour « entrave à la circulation ».; poursuites engagées; jonction des deux affaires d’« entrave à la circulation »
  • 28.12.2019 – Perquisition et saisies, 12 heures de GAV; libéré, sans inculpation
  • 17.12.2019 – 24 heures de GAV pour « entrave à la circulation »; poursuites engagées
  • 13.03.2019 – 24 heures de GAV et condamnation pour outrage
  • 27.02.2019 – 5 heures de GAV pour « groupement en vue de la préparation de violences », « entrave à la circulation et organisation d’une manifestation non déclarée »; libéré, sans inculpation
  • 27.12.2018 – 8 heures de GAV pour « organisation d’une manifestation non déclarée » et « participation à un rassemblement susceptible de troubler l’ordre public »; libéré, sans inculpation
  • Avocats :
  • Collectifs :
  • Cagnotte :