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— Kaazy (@Kaazyyyy) September 17, 2021Vendredi midi, rue Pierre Mauroy. Récit de témoins : une maman accompagne sa jeune fille à vélo. La petite d’environ 5 ans percute un policier municipal à pied sur le trottoir. Le policier la pousse. La mère lui jette une bouteille d’eau. Elle est jetée contre une vitrine, plaquée au sol, puis on a essaye de la menotter. Le tout devant son enfant en pleurs et hurlant de toutes ses forces. Immédiatement les passants alertés par les cris déchirants s’approchent et expriment leur colère : « C’est une honte !« , « C’est n’importe quoi. Regardez dans quel état ils ont mis la petite, il va falloir combien de séances psy pour ça ? Elle doit être traumatisée ! » etc. Selon la Mairie, plusieurs témoins de la scène diront aux flics vouloir témoigner. La tension monte, la foule se fait plus nombreuse. « Je vois une maman menottée et un policier en train de lui faire une clé de bras pendant que sa petite fille, âgée de 5 ans environ, pleurait et hurlait. » Les flics appellent du renfort. Beaucoup de renfort. Ils essayent d’embarquer la mère et sa fille, mais elle se débat et les passants les gênent. La confusion règne, la pression est forte sur les policiers…. Finalement, prise de malaise, la mère accompagnée de sa fille est emmenée à l’hôpital Saint-Vincent par les pompiers. Une plainte a été déposée dans l’après-midi. Par deux agents de la police municipale. Pour outrage et violences volontaires sur agent de la force publique : la mère aurait voulu porter un coup de tête à l’un et jeté son vélo sur lui; elle aurait frappé l’autre deux fois au visage. Une enquête a été ouverte. Voilà qui, quelle que soit l’issue de « enquête« , va redorer le blason de la maison poulaga et la rapprocher des citoyens. Un geste malheureux, et bardaf, c’est l’embardée. Aucune tentative d’apaisement, de désescalade. Juste les renforts, les flics partout, les boucliers, et des bras qui essaient de se saisir de la petite dans les bras de sa mère. Devant des dizaines de témoins… Quelle que soit la responsabilité de la mère, le comportement du policier restera à l’origine du drame, et sa couverture par le poulailler à celle de ce pitoyable fiasco. En un éternel recommencement des mêmes conneries.
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